Vous êtes à la recherche d’un emploi et après de nombreuses candidatures vous décrochez le sésame tant convoité : un entretien d’embauche dans LA compagnie de vos rêves!
Oui, mais voilà, le jour J, malgré votre préparation et votre détermination, vous ressortez de là décontenancé, voire même profondément déçu de l’échange que vous venez d’avoir. Vous avez beau chercher, rien n’y fait. Vous restez sur votre faim et ne comprenez pas d’où vient le malaise.
À l’heure du bilan, il est sain de se remettre en question, mais aussi de se poser les bonnes questions! Quelles impressions l’entreprise vous a-t-elle laissées? Comment avez-vous trouvé vos échanges avec l’équipe de recrutement? Voici quelques signes ou « red flags » qui peuvent expliquer une éventuelle gêne et qu’il faut prendre en compte pour motiver votre choix à intégrer une entreprise… ou non!
1. La ponctualité
Souvent mentionnée du côté du candidat, la ponctualité est capitale pour montrer le sérieux et le professionnalisme de l’employé potentiel. Il en va de même du côté du recruteur. Certes, un cas de force majeur peut arriver, mais un gestionnaire ou recruteur retardataire qui s’excuse du bout des lèvres peut être mauvais signe. Vigilance!
Parfois, cela peut aussi être un moyen de tester le candidat, d’évaluer sa réaction dans ce type de situation. Soyez attentif malgré tout! Un entretien d’embauche est déjà une situation stressante. Si le retard est abusif et que l’employeur semble ne pas être soucieux de la situation, gardez le cap! Montrez que vous avez su tirer parti de cette situation en étant confiant lors de vos échanges.
2. L’attention
Parmi les méthodes employées pour déstabiliser qui sont incontestablement des drapeaux rouges, on retrouve le déficit d’attention de la part du recruteur. S’il vous regarde à peine, dessine sur sa feuille ou consulte son cellulaire, ce sont des signaux qui peuvent vous alerter.
Bien que ces méthodes tendent à disparaître, il peut arriver qu’elles soient encore utilisées toujours dans le but de tester vos réactions. Dans ce cas, restez calme et ramenez le recruteur poliment à son sujet. Vous!
3. Les questions volontairement déstabilisantes voire même borderline
Si on fait un tour de table des questions malaisantes posées en entretien d’embauche, il y a fort à parier qu’une majorité des personnes interrogées aient une anecdote à raconter. Outre les questions totalement interdites comme « voulez-vous des enfants? », il peut y avoir des petites remarques qui se perdent en vol, comme en témoigne Catherine. « Lors d’un entretien pour une grande enseigne d’épicerie, un gestionnaire invité à se joindre à l’entretien est entré dans la pièce et a lâché un beau : « Oh! Ça sent le parfum ici! ». Il y avait déjà eu quelques signaux sexistes auparavant, mais celui-ci m’a convaincue de ne pas donner suite! » se souvient-elle.
4. L’ambiance générale
Autre drapeau rouge souvent sous-estimé par les entreprises, l’ambiance dans les couloirs. Vous patientez pour votre entrevue et vous ne croisez pas âme qui vive? Plus inquiétant, des employés se pressent et s’activent, mais l’ambiance est pesante? Prenez la température! Posez des questions sur le fonctionnement de l’entreprise, sur le télétravail par exemple. Peut-être que les équipes ne font que se croiser ce qui peut rendre l’ambiance parfois un peu morose.
Nous venons de le voir, malgré toute la bonne volonté du monde, ces signaux verbaux ou non verbaux peuvent nous donner envie de faire demi-tour! C’est correct dans la mesure où être en recherche d’emploi ne veut pas dire qu’il faut être prêt à tout accepter. Ces indices sont autant d’éléments vous invitant à vous questionner sur votre réelle envie ou non d’intégrer une telle entreprise. Soyez à l’écoute de vous-mêmes et au besoin, faites-vous accompagner en faisant part de vos impressions et en vous renseignant bien sur l’entreprise et sa réputation d’une manière générale. Par exemple sur Glassdoor, vous pourrez découvrir l’avis des employés sur leur entreprise!
Pour autant, ne remettez pas tout en question si une interrogation vous met en situation d’inconfort. Le but d’un entretien est de savoir qui vous êtes et ce que vous avez fait. Une future relation de travail s’inscrit dans une optique gagnant-gagnant. Ni l’équipe de recrutement, ni vous n’avez d’intérêts à vous saboter. Prenez du recul face à ces éventuels « red flags »!
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